Comprendre et soigner naturellement le nez bouché !
L’intérieur du nez : La muqueuse nasale
Savoir de quoi est constitué l’intérieur de notre nez pour mieux comprendre l’intérêt de le nettoyer et de le protéger.
Fondamentale pour le bon fonctionnement de l’appareil respiratoire, la muqueuse nasale est cette couche qui tapisse l’intérieur de votre nez ou cavité nasale.
Dans la partie la plus haute, cette muqueuse est formée d’un épithélium ou tissu de revêtement dans lequel on trouve : des cellules qui produisent le mucus (ou sécrétions du nez) et des cellules ciliées recouvertes de poils ou cils vibratiles, chargés de faire circuler ces liquides. Sous ce tissu de revêtement interne, on retrouve un réseau de vaisseaux sanguins très important.
Chargé de réchauffer et d’humidifier plus de 10 000 litres d’air par jour, le nez constitue une porte d’entrée essentielle pour tous les envahisseurs de notre environnement. Il est donc une première ligne de défense fondamentale de notre corps et du système immunitaire.
Cette fonction de défense essentielle repose sur divers mécanismes. Grâce à son épithélium richement vascularisé associé au mucus sécrété, aux cils vibratiles déplaçant ce mucus ainsi qu’à différentes cellules immunitaires, le nez est donc capable de bloquer les bactéries, virus et substances nocives. Piégées à la surface de la muqueuse grâce au mucus, les substances pathogènes sont alors éliminées par les cils vibratiles vers le pharynx.
Le nez bouché ou congestion nasale : Vous allez mieux comprendre !
De nombreux facteurs peuvent expliquer un nez bouché. La compréhension des causes et des mécanismes d’installation de la congestion nasale permet de mieux choisir les solutions efficaces et respectueuses de la muqueuse nasale et de ses fonctions physiologiques.
Dans la majorité des cas, le nez bouché résulte d’une inflammation causée par des virus, bactéries, substances irritantes ou allergisantes, agressant la muqueuse nasale.
Lorsqu’elle se retrouve attaquée, cette dernière se défend rapidement en activant des cellules spécifiques du système immunitaire véhiculées par le sang. Ces substances vont alors mettre en place des stratégies pour faire face aux agresseurs grâce notamment aux médiateurs de l’inflammation et à une sécrétion plus importante de mucus.
Toutes ces actions rapides et très intenses demandent que la muqueuse reçoive une plus grande quantité de sang de la part de tous les petits vaisseaux capillaires passant en dessous. C’est cette augmentation de la vascularisation locale qui provoque la dilatation des capillaires (vasodilatation).
Hyperémie et congestion
Avec l’augmentation de l’afflux sanguin, la muqueuse nasale devient plus rouge (hyperémie) et plus enflée. Cet épaississement de la muqueuse provoque alors un encombrement dans la cavité nasale : c’est la sensation de nez bouché.
La production de mucus augmente également et s’ajoute à la grande quantité de liquides qui sort des capillaires dilatés. Le nez est encombré, il coule ce qui augmente la difficulté à respirer normalement.
Ainsi, une maladie infectieuse ou une allergie entraîne une réaction des défense naturelles de la muqueuse accompagnée de cette désagréable sensation de nez bouché. C’est l’inflammation à l’origine de la congestion nasale qui provoque hyperémie et gonflement de la muqueuse, associée à une production importante de liquides et de mucus.
Pour autant, doit-on s’opposer radicalement à ces systèmes de défense pour se retrouver désarmé face à toutes les agressions environnementales ?
Rhinite
La rhinite est une inflammation de la muqueuse nasale, caractérisée par le ” nez bouché “. D’origine allergique ou infectieuse le plus souvent, elle provoque des éternuements, des écoulements nasaux (rhinorrhée), la sensation de nez bouché, le nez qui gratte ou encore des troubles de l’odorat.
La rhinite virale est la forme la plus fréquente de rhinite, on estime qu’un adulte souffre de rhume 2 ou 3 fois au cours de l’année et un petit enfant jusqu’à 6 à 12 fois par an.
Dans la plupart des cas, un nez bouché va obliger à respirer par la bouche créant ainsi une irritation de la gorge.
S’y rajoute l’écoulement des sécrétions muqueuses dans les parties basses du pharynx, associé à la sensation de gorge sèche. Cela provoque une toux irritative, davantage marquée durant la nuit, ce qui empêche de bien dormir.
La protection de la muqueuse nasale
La muqueuse enflammée et irritée peut être protégée grâce à des substances riches en minéraux et oligo éléments l’aidant à se défendre contre les agresseurs et permettant de rétablir son équilibre.
La congestion et l’irritation nasale, propres au rhume, à la rhinite allergique, ou encore aux sinusites aiguës et chroniques, peuvent être évitées et soulagées par des solutions nasales hydromarines qui, tout en protégeant la muqueuse nasale, réduisent l’irritation et en favorisent le processus de régénération.
Qu’il s’agisse d’une infection virale ou bactérienne, ou provoqué par certaines substances irritantes ou allergisantes, la muqueuse nasale est ” attaquée” et abîmée. On comprend ainsi l’intérêt d’une intervention thérapeutique préventive ou curative pour protéger la muqueuse du contact avec les agresseurs.
Soigner la congestion nasale
Traitements classiques : La réaction inflammatoire va être contrôlée par des anti-inflammatoires non stéroïdiens et des corticostéroïdes. Cependant, un traitement purement anti-inflammatoire va prolonger la desquamation cellulaire induite par le virus, et ainsi, va prolonger la symptomatologie nasale.
Quelques conseils, dans un premier temps : Afin de se protéger au mieux contre les agressions microbiennes, il est important de respecter ces quelques règles d'hygiène préventive en agissant sur votre environnement (chauffage modéré, air humidifié, lutte contre le tabagisme passif…) et sur le terrain (vitamines A, D, C, oligoéléments, cuivre, manganèse...) :
- Humidifier l’atmosphère
- Bouilloire électrique (faire chauffer l’eau sans le couvercle ; on peut ajouter à l’eau quelques gouttes d’huiles essentielles)
- Bassine ou casserole d’eau chaude dans la chambre à coucher
- Humidificateur électrique
- Chauffage à 18°C
- Rappeler le rôle du tabagisme passif
- Purifier l’atmosphère en diffusant des huiles essentielles
- Eviter les poussières et aérer 2 fois/j la chambre
- N’utiliser que des mouchoirs en papier, à jeter après chaque utilisation et se laver les mains après chaque mouchage
- au corps étranger devant une rhinite unilatérale purulente
De manière préventive ou durant la phase prodromique (premiers symptômes d’installation de la maladie), l’infection se contrôle aisément par un traitement symptomatique :
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Particulièrement adaptée, pour NETTOYER et PROTÉGER la muqueuse nasale, elle permet l’élimination mécaniques des différentes pollutions inhalées et empêche la contamination par les nombreux microbes environnants.
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