Salicylates, amis intimes de vos acouphènes...
Régimes riches en salicylates
Les salicylates sont des dérivés de l’acide salicylique. L’aspirine n'est d'autre que de l’acide acétylsalicylique.
Les salicylates sont des hormones végétales naturelles qui préservent et stimulent le système immunitaire des plantes contre les insectes, les champignons, les bactéries nuisibles et les maladies. Ils sont également utilisés dans la fabrication de nombreux médicaments et parfums utilisés comme conservateurs.
Dans notre alimentation moderne, les principales sources alimentaires de salicylates sont les sauces à base de tomates, les fruits et jus de fruits, le thé, le vin, les plantes aromatiques et les épices.
Suite à la consommation de ces produits, les personnes sensibles aux salicylates peuvent ressentir, des vertiges, des maux de tête, des rougeurs, des douleurs d’estomac, des démangeaisons, une toux
persistante, un gonflement des mains, des pieds, des paupières et du visage, et... des acouphènes.
Choisissez des produits de soins corporels (lotions cutanées ou capillaires) et des médicaments qui ne contiennent pas de salicylates comme agent de conservation ou principe actif.
Évitez notamment les médicaments ototoxiques qui peuvent affecter le système auditif et entraîner une perte auditive, car ils déclenchent souvent des acouphènes, parfois de façon permanente.
Le premier changement dans l’alimentation à effectuer pour éviter ou réduire l’acouphène est de boire plus d’eau, car il a été démontré chez les patients atteints de la maladie de Ménière que la consommation d’eau diminue les acouphènes ainsi que la perte d’audition.
Boire davantage d’eau augmente le volume sanguin et approvisionne donc davantage l’oreille interne en sang, ce qui fournit à la cochlée et au nerf auditif plus d’oxygène et de nutriments réduisant ainsi l’apparition d’acouphènes.
Pour se débarrasser des acouphènes déclenchés par la prise de salicylates, la première étape consiste à éviter les aliments, les boissons, les médicaments, les produits cosmétiques ou les crèmes pour la peau ou les cheveux qui ont une teneur en salicylates supérieure à 0,5 mg pour 100 g.
La deuxième étape consiste à privilégier les aliments et les boissons ayant des quantités négligeables de salicylates, c’est-à-dire inférieures à 0,1mg pour 100 g.
Nous consommons régulièrement des salicylates et notre corps doit détoxifier et éliminer ces produits
chimiques avant qu'ils ne s'accumulent. L'enzyme responsable de la désintoxication appartient au groupe
des phénol-sulfure-transférase et, en tant que tel, est responsable de la décomposition et de la détoxification des composés salicylés et phénoliques présents dans les aliments.
Nous avons un seuil pour les symptômes d’accumulation de salicylate et, en fonction de la prévalence et de l’activité de l’enzyme PST dans le corps, dépend de votre seuil de symptômes de surcharge. Une fois que notre charge de salicylate atteint environ ce niveau, nous commençons à avoir des réactions inflammatoires de type allergique.
La PST est un contributeur majeur à la détoxification de ces phénols et de Salicylate via la phase 2 des voies de détoxication du foie.
Voici quelques signes et symptômes de sensibilité aux salicylates :
- Maux de tête, migraines
- Démangeaisons cutanées (Eczéma)
- Syndrome de l'intestin irritable
- cystite et fréquence accrue des mictions
- Asthme, congestion des sinus, démangeaisons, éternuements et mucosités excessives
- Irritabilité, agitation, inattention et difficultés d'apprentissage
- Troubles du sommeil et apnée du sommeil
- Anxiété, dépression, attaques de panique
- Acouphènes
- Douleurs articulaires, inflammation et arthrite
- Aphtes
- Yeux irrités
Vous l'aurez compris, si vous souffrez d'acouphènes sans être encore parvenu à en déterminer la cause, il serait bon de creuser la piste d'intolérance aux salicylates et d'en parler à votre médecin traitant.