Vinpocétine, la meilleure arme naturelle contre vos acouphènes
L'une des principales causes de la baisse d’audition est le vieillissement des cellules de l’oreille nommée presbyacousie. Certaines études indiquent que les dommages ne concernent pas seulement le nerf auditif mais également les connexions avec le tronc cérébral.
L'inflammation et l'excitoxicité jouent un rôle important dans cette affection et sont souvent déclenchées par une mauvaise circulation sanguine dans l'oreille interne et le tronc cérébral.
En améliorant le flux sanguin à travers les artères minuscules des nerfs et du tronc cérébral, la Vinpocétine contribue à protéger ces neurones délicats.
La réduction de l'inflammation et de la coagulation sanguine, le blocage de l'excitoxicité et l'amélioration de l'élasticité des globules rouges, de la production d'énergie et de la stimulation mitochondriale contribuent également dans une large mesure à la protection de l'audition.
Les acouphènes sont la sensation de sonnerie, de bourdonnement, de rugissement ou de sifflement dans les oreilles. Les acouphènes ne représentent pas à eux seuls une affection médicale, mais plutôt les symptômes d'une affection ou fréquemment un effet secondaire de certains médicaments ...
Dans l'oreille interne, il existe des milliers de cellules auditives chargées électriquement. De minuscules poils ou cils sur ces cellules se déplacent sous la pression des ondes sonores. Lorsque ces cils bougent, de l’ énergie est libérée par le nerf auditif jusqu’au cerveau où ils sont interprétés comme un son.
Si ces poils sont endommagés, pliés ou cassés par un bruit fort ou un traumatisme crânien, ils se déplacent de manière aléatoire, ne dépendant plus de la pression. Les impulsions électriques sont donc également envoyées de manière aléatoire et le cerveau interprète ces signaux comme du bruit et qui se traduisent par des acouphènes . L’intensité de ces bruits peut varier et, selon la cause initiale, peut être ressentie dans une oreille ou les deux, de manière intermittente ou continue. La plupart des acouphènes sont réversibles et peuvent être traités globalement avec des résultats positifs.
Des études chez l'animal ont montré que la Vinpocétine pouvait prévenir les dommages liés aux mécanismes de l'audition dans le tronc cérébral.
Des études cliniques incluant des personnes malentendantes et souffrant d'acouphènes causés par un traumatisme ont révélé que 50% des personnes ayant reçu de la Vinpocétine dans la semaine suivant ce traumatisme sonore avaient complètement disparus.
Une amélioration significative de l'audition s'est produite chez 79% de ces patients et 66% ont présenté une diminution significative des acouphènes.
D'autres études ont montré une amélioration de la perte auditive neurosensorielle (qui survient lors des dommages à l'oreille interne ou aux voies nerveuses du cerveau) et de la maladie de Ménière, une maladie de l'oreille interne qui provoque des vertiges, une perte d'audition fluctuante et des acouphènes.
L'une des complications de la prise de certains types d'antibiotiques, tels que les aminosides, est la perte d'audition ainsi que les acouphènes qui peuvent être assez graves.
Une étude récente a montré que la Vinpocétine pouvait protéger l'audition des animaux exposés à des doses élevées de l'un de ces antibiotiques.
Dans la plupart des études, la dose pour la perte auditive allait de 10 mg deux fois par jour à 20 mg deux fois par jour.
Mais comme la Vinpocétine présente un degré de sécurité élevé, même à des doses plus élevées, elle demeure une alliée remarquable.
La Vinpocétine peut également jouer un rôle dans la prévention de la perte auditive non traumatique. Selon une étude réalisée en 2003, le prétraitement à la Vinpocétine avait permis d'éviter la perte d'audition associée à l'antibiotique gentamicine chez 118 patients traités pour une tuberculose.
Dans une étude menée en 2008 sur 150 patients souffrant d'acouphènes souffrant d'acouphènes chroniques unilatéraux ou bilatéraux, traités auparavant de manière inefficace par des nutriments ou des médicaments par voie orale ou intraveineuse, l'utilisation de la Vinpocétine, associée à la physiothérapie, était apparue comme une priorité.