Un bruit d’espoir pour les acouphéniques
Thérapie sonore pour les acouphènes
Un nouveau traitement pour les acouphènes, utilisant les vibrations créées par une musique synthétique, améliore les symptômes dès le premier essai.
Le traitement par reprogrammation cérébrale sonore, basé sur les vibrations sonores appliquées à travers un os derrière l’oreille, aiderait huit patients sur dix, ayant reçu deux séances hebdomadaires de thérapie.
Ses inventeurs, qui prévoient des essais plus importants, affirment que cette technologie pourrait être une avancée majeure.
L’acouphène, sensation anormale d’un son dans l’oreille, est généralement perçu comme un sifflement, un grincement ou un bruit de sonnerie.
Les premières hypothèses avançaient que les acouphènes étaient surtout causés par un problème physique ; certains défendent l’idée d’une plasticité ou d’une altération au niveau de la sensibilité cérébrale, tandis que pour d’autres, il s’agit simplement d’une conséquence d’un changement ou d’une perte d’audition.
De nombreux facteurs déclenchant tel que des infections, l’exposition au bruit, le cérumen, l’hypertension artérielle…peuvent être retrouvés, mais la cause est souvent inconnue.
Dans certains cas, les acouphènes sont liés au vieillissement et à la détérioration de l’ouïe, mais ces derniers se produisent aussi lorsqu’il n’y a pas de perte d’audition.
D’autres cas suggèrent leur apparition durant une période de grand stress (deuil, licenciement, agression…).
Une théorie pour expliquer certaines formes d’acouphènes est que tout le monde a plus ou moins des sons dans les oreilles, mais nous sommes conditionnés, « habitués » à eux, de la même façon que les gens qui vivent à côté d’une route deviennent indifférents au bruit de la circulation.
Le problème, dans certains cas d’acouphènes, peut être non pas le bruit lui-même, mais la réaction de notre corps à ce bruit.
« La recherche biochimique suggère des modifications de l’oreille interne lors d’un stress, de sorte qu’il n’est pas possible de ne plus rien entendre dans le silence.
Si vous êtes couché dans un lit et que vous entendez un craquement dans l’escalier, vous avez une réponse immédiate des muscles, une modification de la respiration, de la vigilance…
Le premier son de l’acouphène peut avoir le même genre d’effet.
Plus les patients s’inquiètent et se concentrent sur le son, plus important et persistant, il devient. Le but du traitement est de permettre au cerveau de l’ignorer.
Ainsi, le masquage de bruit, utilisé dans de nombreux cas, permet une réduction à court terme, habituellement uniquement lorsque le bruit de masquage est présent.
L’habituation à long terme contribue également à une nette amélioration des acouphènes, mais ses effets peuvent prendre du temps à entrer en action, parfois un à deux ans.
La nouvelle théorie qui nous intéresse aujourd’hui, est basée sur l’idée que lorsque les gens perdent la capacité d’entendre des fréquences très élevées, les cellules nerveuses cérébrales, qui ont traité ces sons, commencent à répondre à des fréquences inférieures à la place.
Par la suite, ces structures nerveuses déréglées commencent à réagir quand il n’y a pas de son, générant ainsi un son fantôme ou acouphène.
La thérapie Ultraquiet, développée par des chercheurs de New York et l’Université de Virginie, travaillent sur la reprogrammation des cellules nerveuses pour les faire travailler correctement en les exposant à des vibrations à haute fréquence.
Dans le traitement, le signal traité est conduit vers le bas de l’os, plutôt que par l’oreille .
De cette façon, le bruit à haute fréquence court-circuite l’oreille moyenne et restitue des signaux de haute fréquence dans la cochlée, qui sont ensuite traités par le cerveau.
L’équipement comprend un lecteur de musique, un amplificateur et un casque. La pièce de tête comporte un transducteur céramique en aluminium, un petit disque qui est maintenu contre l’os mastoïde derrière l’oreille du patient.
Le son musical produit, est transmis sous forme de vibrations, grâce à l’amplificateur, à travers la peau et dans l’os du crâne.
Les vibrations stimulent les cellules nerveuses, qui répondent comme s’ils entendaient les sons aigus provenant de l’oreille elle-même.
Bien que les vibrations soient appliquées à un seul côté de la tête, le cerveau « entend » comme si elles venaient des deux côtés.
Au cours de l’essai préliminaire, les patients âgés de 35 à 72 ans, avec des acouphènes graves invalidants, ont reçu deux séances d’une demi- heure pendant quatre semaines.
Tous les patients, hommes et femmes, présentaient une perte d’audition légère à modérée.
Les patients ayant terminé l’étude décrivent une amélioration de leurs symptômes au cours du traitement lui même.
La durée de l’amélioration, connue sous le nom d’inhibition résiduelle, peut varier jusqu’à plusieurs semaines.
Ces résultats sont déjà beaucoup plus longs que ceux observés dans les formes classiques de masquage, durant seulement quelques secondes ou minutes.
Les symptômes chez les patients ont repris après deux semaines, mais des traitements répétés peuvent maintenir les cellules nerveuses dans un état d’habituation et d’adaptation prolongé.
S’il n’existe aucun traitement miracle et unique pour guérir les acouphènes, les possibilités de soulagement existent et il est important de ne pas se résigner sans explorer toutes les pistes existantes.
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