Un peu d’histoire…
Probiotiques :
La notion de probiotique est introduite dans les travaux de Metchnikoff, microbiologiste et Prix Nobel de Médecine au début du 20e siècle.
D’après la synthèse de ses travaux réalisée par Tannock (2002), Metchnikoff associa la longévité des populations de l’Europe de l’Est à une importante consommation de lait fermenté.
Il attribua cette longévité à la substitution des bactéries intestinales qualifiée de “ putréfiantes ” par les bactéries dites “ acidifiantes ” apportées par des laits fermentés.
Selon lui, les bactéries intestinales produisaient en effet des substances toxiques responsables du vieillissement et de certaines maladies.
Ainsi, pour prévenir l’autointoxication générée par ces bactéries “ putréfiantes ” de l’intestin, et donc augmenter l’espérance de vie, Metchnikoff proposa d’ingérer des bactéries lactiques vivantes.
L’argumentation scientifique de Metchnikoff est aujourd’hui remise en question, d’une part à cause de l’absence de registre d’état civil permettant de vérifier la longévité réelle de ces populations et, d’autre part, par le rôle avéré positif, et non négatif comme le supposait Metchnikoff, de la plupart des micro-organismes de la flore intestinale sur l’hôte (Roué, 1996).
Entretemps, l’idée d’ingérer des micro-organismes pour améliorer la santé de l’hôte a été relayée par d’autres scientifiques qui ont introduit, puis précisé la notion de “ probiotique”.
Le terme probiotique a ensuite été repris par Lilly et Stillwell (1965) pour décrire les substances, produites par un micro-organisme, qui stimulent le développement d’autres micro-organismes.
La définition des probiotiques a depuis évolué avec l’état des connaissances de leurs mécanismes d’action sur la santé.
En 1974, Parker élargit la notion de probiotiques aux microorganismes contribuant au maintien de l’équilibre de la flore intestinale, englobant ainsi les micro-organismes et les métabolites microbiens produits.
Quinze ans plus tard, Fuller (1989) redéfinit les probiotiques comme étant : “ des préparations microbiennes vivantes, utilisées comme additif alimentaire, qui ont une action bénéfique sur l’animal hôte en améliorant sa balance microbienne intestinale ”.
Plus récemment, un groupe d’experts européens a proposé d’élargir la définition pour y inclure les micro-organismes ayant des mécanismes d’action indépendants d’une modification de la microflore intestinale (Salminen et al., 1998).
Cette Proposition a été adoptée par le groupe de travail mandaté, conjointement par l’Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation et par l’Organisation Mondiale pour la Santé, pour faire le point sur la question.
Ce groupe d’experts internationaux définit en effet les probiotiques comme étant “ des micro-organismes vivants qui, administrés en quantités adéquates, sont bénéfiques pour la santé de l’hôte ” (FAO/WHO, 2001).
Aliments fonctionnels :
Le concept d’aliment fonctionnel est né au Japon dans les années 1980.
En effet, à cette époque, l’accroissement des maladies liées à l’alimentation, et en particulier celles de la population vieillissante, conduit le gouvernement japonais à subsidier un programme de recherches visant à identifier les fonctions physiologiques des aliments.
La mise en évidence de fonctions bio-modulatrice intervenant dans le contrôle de l’homéostasie de l’organisme, puis l’identification de composés bioactifs et la détermination des facteurs de santé qu’ils améliorent ont défini une nouvelle catégorie d’aliments identifiée par le terme d’“ aliment fonctionnel ”.
Pour les instances japonaises, l’aliment fonctionnel fait référence à un aliment de consommation courante qui, par la présence de composés bioactifs, a un effet bénéfique sur des aspects spécifiques de la santé, supérieur à la plupart des aliments conventionnels.
Les composés alimentaires, présents naturellement dans l’aliment ou ajoutés, considérés au pays du soleil levant comme fonctionnels ou potentiellement fonctionnels comprennent, entre autres, des fibres alimentaires (inuline), des oligosaccharides, des polyalcools (erythritol, sorbitol, maltitol, lactitol), des acides gras polyinsaturés (EPA, DHA, CLA), des peptides, des protéines, des glycosides, des isoprénoïdes (caroténoïdes dont le lycopène), des vitamines, des alcools (oryzanol, octacosanol), des phénols (polyphénols ou flavonoïdes du thé), des cholines (lécithines de soja et d’oeuf), des minéraux et des bactéries lactiques (Shinohara, 1995).
Dès 1991, le législateur japonais autorise la distinction commerciale des aliments fonctionnels par le label FOSHU pour Foods for Specified Health Use et en détermine les conditions d’octroi.
Importé en Europe dans les années 1990, le concept d’aliment fonctionnel se développe en prenant, dans l’esprit du public, un sens plus large. Pour le consommateur européen, les aliments fonctionnels représenteraient simplement une alternative “plus saine ” à l’alimentation classique (Renard, 2000).
Un aliment est considéré comme fonctionnel “ si l’on a pu démontrer qu’il influence positivement, et au-delà de son effet nutritionnel classique, une ou plusieurs fonctions de l’organisme de manière à promouvoir le maintien d’un état de bien-être ou de santé, ou de réduction du risque d’une maladie ”.
Rôle des Probiotiques
De nombreuses études objectivent le potentiel antiallergique des probiotiques avec des effets spécifiques sur les défenses immunitaires.
Les probiotiques sont des bactéries lactiques vivantes qui, consommées en grande quantité, exercent un effet santé sur l’hôte.
Ces bactéries ont une action stimulante sur le système immunitaire de l’hôte en agissant sur les cellules impliquées soit dans l’immunité naturelle soit dans l’immunité spécifique.
Grâce à leur action sur le système immunitaire, les bactéries lactiques peuvent être utilisées à des buts préventifs dans les infections intestinales, comme protection contre d’autres dommages impliquant le système immunitaire, ou comme immunomodulateur.
L’administration des Lactobacilles représente un complément essentiel sinon une alternative attrayante aux antibiothérapies de longue durée actuellement prescrite dans le cas d’épisodes infectieux répétitifs.
Ces produits sont intéressants car ils sont bénéfiques à tout le monde, aux femmes, aux hommes, aux personnes âgées, aux enfants.
Ils ne comportent globalement pas de risque.
Il n’y a pas de contre-indication.
Ils agissent en corrigeant la perméabilité de la muqueuse intestinale et ont des effets sur la diarrhée, le côlon irritable, les colites, le système immunitaire, les allergies, les constipations.
Ils permettent de lutter contre les agents pathogènes.
Les bonnes bactéries ingérées occupent le terrain sur la paroi et empêchent les organismes pathogènes de s’y fixer et de déclencher des phénomènes infectieux et allergisants.
Elles sont également capables de synthétiser des bactériocines, un antibiotique naturel exerçant une protection supplémentaire contre les agents pathogènes.
Forts de ce constat, les
Laboratoires BIORL ont axé leur recherche sur l’intérêt des nutriments et des plantes pour une prise en charge encore plus efficace des infections récidivantes et surtout des phénomènes allergiques.
L’élaboration d’une formule spécifique,
KEFYL®, basée sur l’intérêt des probiotiques pour la santé, constitue une nouvelle arme indispensable, ciblée sur un versant essentiel dans le renforcement des défenses naturelles de l’organisme : l’immunité intestinale.