BRUIT : Vous êtes-vous déjà préoccupé(e) de votre Hygiène Auditive ?
Le bruit provoque sur l’audition :
une fatigue auditive
Celle-ci se manifeste par une diminution temporaire de la sensibilité auditive suite à une exposition à un bruit intense.
Le temps de récupération de l’audition dépend alors de la durée d’exposition au bruit.
une surdité
La perte d’audition est alors définitive.
Cette surdité peut apparaître progressivement (lorsque la fatigue auditive se renouvelle trop fréquemment, suite à une exposition au bruit quotidienne et répétée à une intensité élevée), ou à la suite d’un traumatisme auditif (lors d’une exposition courte à un niveau sonore très élevé comme un coup d'arme à feu ou une explosion). mais également :
des acouphènes,
qui sont des bourdonnements ou des sifflements continus ressentis au niveau de l’oreille.
Une hyperacousie
où l’oreille devient hypersensible à certains sons.
Le risque apparaît dès 85db(A) quels que soient les sons considérés :
bruits industriels, concerts.
Les effets néfastes sur l’audition, n’apparaissent qu’après plusieurs années d’exposition.
Au delà de 85 dB(A), plus le niveau est élevé, plus le risque est grand et la dégradation auditive importante.
L'hygiène auriculaire concerne l'anatomie de l'oreille.
L'hygiène auditive, quant à elle, s'applique à la fonction physiologique de l'oreille.
Elle consiste à assurer la protection de vos oreilles contre le bruit.
Aujourd’hui les effets de l’exposition au bruit sur notre Santé constituent un problème de santé publique qui s'accroît au fil des jours.
Un son se caractérise d'une part, par sa fréquence, d'autre part, par son intensité.
La source du son vibre en effectuant plusieurs fois, le même mouvement qui crée la succession de dépression et de compression dans le milieu propagateur.
La fréquence est le nombre de fois ou la forme d’onde, est répétée en une seconde.
Elle est mesurée en Hertz. L’oreille humaine a la capacité de percevoir des ondes dont la fréquence est comprise entre 20 hertz et 20000 hertz (20kHz).
La fréquence va définir les sons aigus et graves. Plus les fréquences sont faibles plus les sons sont graves.
Plus les fréquences sont élevées, plus les sons sont aigus.
L’intensité des sons ou amplitude de vibration est mesurée en décibel.
Les décibels définissent les sons faibles ou forts.
L’oreille n'a pas la même sensibilité pour toutes les fréquences audibles :
ainsi, un son de 50 dB et de fréquence 1000 Hz produit une sensation auditive plus forte qu'un son de 50 dB à la fréquence 100 Hz.
Les différents sons
Sons purs :
la vibration est caractérisée par une seule fréquence.
Sons musicaux :
à la même fréquence fondamentale que le son pur, s’ajoutent des harmoniques qui caractérisent le timbre de l’instrument ou de la voix.
Bruit :
aucune fréquence caractéristique.
Le seuil de la douleur est atteint à 130 dB.
Le bruit est un ensemble de sons sans harmonie.
Il n'existe aucune différence fondamentale entre un bruit et un son :
le bruit résulte d’un mélange complexe de sons d’intensités et de fréquences différentes.
Le bruit peut provoquer des troubles chez les personnes,nuire a la santé ou porter atteinte à l’environnement.
Le bruit est responsable d’effets spécifiques sur l’audition :
les effets sur la cochlée dépendent de l’énergie acoustique qui lui est appliquée.
Cette énergie est fonction d’une part de la durée d’exposition, d’autre part de la variation de la pression acoustique du bruit (niveau).
la fatigue auditive (modification temporaire d’audition)
La fatigue auditive est un déficit transitoire de la perception auditive lors d'une exposition à un bruit trop intense.
C'est le premier stade de l'atteinte auditive.
Une exposition de quelques heures à un bruit intense sera suffisant pour que cette fatigue s'installe provoquant une baisse temporaire de l'acuité auditive.
le traumatisme sonore
Lors des sons de forte intensité, le réflexe stapédien se déclenche mais il est bien trop lent (environ 100ms après la stimulation sonore) pour protéger la cochlée des bruits impulsionnels.
On peut évoquer également des contractions lentes des cellules ciliées externes qui sont susceptibles de limiter l’amplitude du déplacement des structures cochléaires en présence d’un stimulus excessif.
Effet du bruit sur les réponses du nerf auditif
l’élévation des seuils des réponses en fonction de la fréquence va entraîner une modification fonctionnelle.
Par effet protecteur, le niveau de sensibilité de l’oreille va diminuer, entraînant la perception unique des sons les plus forts.
Il s’agit le plus fréquemment d’élévations temporaires du seuil d’audition (perte d'audition temporaire).
Celle-ci se produit suite à une exposition trop prolongée à des niveaux sonores élevés, et disparait généralement après quelques heures, voire quelques jours de repos.
(sifflements, sensation d’oreille bouchée).
Cependant, ce genre d’affection est rarement bénin.
L’audition d’un son pur de 1000Hz à 20dB au dessus du seuil audiométrique pendant 20 secondes élève le seuil auditif de 3dB.
Simultanément à cette élévation des seuils, on peut assister à un élargissement de la courbe d’accord (seuil en fonction de la fréquence), manifestant une perte de sélectivité fréquentielle.
La partie sélective dépend principalement des cellules ciliées externes.
Elle va être responsable de la difficulté de compréhension en présence de signaux en compétition, c'est-à-dire en milieu bruyant, ou en présence de plusieurs personnes qui parlent.
Le site principalement affecté est celui des touffes ciliaires des cellules sensorielles.
La raideur des touffes ciliaires est diminuée à la suite d’une sur-stimulation au bruit.
Le glutamate va être libéré en trop grande quantité et créer une saturation au niveau des cellules de l’organe de Corti.
Les signes de surdité sont nettement détectables chez les personnes concernées.
Elles vont faire répéter leur interlocuteur, augmenter le volume de la télévision, entendre un mot au lieu d’un autre, éprouver de la difficulté à entretenir une conversation dans un environnement bruyant ou si leur interlocuteur leur tourne le dos ou ne se trouve pas directement à proximité.
Les bruits dont le niveau sonore est peu élevé et qui n’auront pas d’incidence directe sur l’audition sont à prendre sérieusement en considération car ils vont engendrer des troubles psychologiques ou psychosomatiques.
Il s’agit par exemple des personnes résidant à proximité des aéroports, d’une autoroute ou encore, des ‘’bruits de voisinage’’ gênants du fait de leur durée, de leur horaires.
Le bruit subi est de nature à interdire aussi bien toute activité intellectuelle que tout repos.
Le port de protections antibruit permet de s'isoler de l'environnement sonore gênant.
Le bruit va affecter le système nerveux et engendrer une dégradation de la qualité du sommeil (bruit nocturne), du stress, de l’anxiété, une difficulté de concentration et d’apprentissage chez l’enfant.
Au niveau du système cardiovasculaire, il va influer sur l’augmentation de la tension artérielle, l’augmentation de la fréquence cardiaque, augmentant ainsi le risque d’infarctus.
Au niveau du système digestif, il peut conduire à des ulcères, des gastrites.
En conséquence de la fatigue et du stress engendré, on assiste des modifications du système oculaire comme la diminution d’appréciation des distances.
Le système immunitaire est également affecté car les défenses immunitaires peuvent être diminuées.
En conclusion, l'on comprend mieux la nécessité de prendre un soin particulier à notre hygiène auditive en adoptant des comportements plus raisonnables face aux différents bruits qui nous assaillent.
Il existe aujourd'hui des moyens efficaces de se protéger.
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