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Comprendre notre système immunitaire

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"Conscience et responsabilité doivent devenir les deux mots d'ordre en ce qui concerne notre santé" (Dr Philippe BESSON)

Comprendre notre système immunitaire :

Les fonctions de notre système immunitaire sont complexes.

Elles ne se limitent pas à détruire les agents infectieux :

bactéries, virus, toxines.

Notre système immunitaire doit également être en mesure de distinguer et d'accepter :

1/ Les cellules appartenant à un même individu

lorsqu’elles ne présentent aucun danger (cellules saines).

Chaque cellule de l’organisme est caractéristique et se distingue par une marque de reconnaissance qui permet aux autres de l’identifier comme membre du même groupe.

2/ Les éléments extérieurs qui sont bénéfiques pour l'organisme sans présenter de danger.

Notre système immunitaire doit enfin distinguer et éventuellement détruire :

1/ Les éléments extérieurs étrangers et dangereux pour l'organisme (bactéries, virus, substances étrangères toxiques)

2/ ses propres cellules lorsqu’elles celles-ci présentent une anomalie (cellules cancéreuses).

Malheureusement nous observons de plus en plus de dysfonctionnements du système immunitaire.

Les pathologies « auto-immunes » qui sont toujours plus fréquentes et nombreuses sont l’expression d’une attaque du système immunitaire contre des cellules ayant la même structure, il attaque et détruit l’organisme qui l’abrite.

Il s’agit donc d’une anomalie, une anomalie extrêmement grave.

Les phénomènes allergiques ainsi que les multiples intolérances sont des réactions excessives et inappropriées face à des molécules inoffensives.

Le système immunitaire est composé de deux lignes principales de défense :

1/ l’immunité spécifique ou immunité acquise

Il s’agit d’une réponse appropriée et organisée en fonction du type d’agresseur agissant principalement en cas d’insuffisance de la deuxième ligne.

La défense est assurée par les globules blancs (les lymphocytes) ne reconnaissant qu’une sorte d’agresseur (Antigène).

Leur spécialisation accroit leur efficacité.

Les lymphocytes T surveillent et coordonnent les défenses.

Certains gardent en mémoire les caractéristiques de l’intrus et sont capables de déclencher l’alerte durant des années.

Les anticorps spécifiques et les protéines du système immunitaire sont libérés et transportés dans le sang jusqu’au lieu de l’attaque.

La paroi intestinale

– Le tube digestif est la principale zone de contact avec le monde extérieur, aliments mais également bactéries, virus et polluants.

La surface de la muqueuse est d’environ 300 m2, soit la superficie d’un terrain de tennis.

70% de notre système immunitaire est concentré dans le tube digestif, localisé au niveau de la paroi intestinale.

Le tube digestif s’inscrit donc comme le premier organe immunitaire de l’organisme.

Les informations récoltées par les cellules du système immunitaire dans les intestins sont transmises par la circulation sanguine à l’ensemble des acteurs quel que soit l'endroit où ils se situent.

Ce sont ces cellules qui donnent l’alerte, déterminent l'ampleur et la dangerosité de l’attaque, renseignent sur la nature de l’agresseur.

La paroi est également un filtre qui laisse passer les nutriments et stoppe les molécules trop volumineuses.

Une altération de la paroi intestinale liée à une inflammation ou à un déséquilibre de la flore a donc un impact majeur sur notre système immunitaire et est à l’origine des intolérances alimentaires.

La « Flore bénéfique »

ou les bonnes bactéries ont un rôle majeur.

La bonne flore est présente dans toutes les muqueuses en contact avec le monde extérieur.

Il existe bien une flore buccale chargée de limiter la prolifération des bactéries pathogènes, mais la flore digestive est de loin la plus importante.

Les bactéries de la flore digestive jouent un rôle d’effet barrière :

elles tapissent la paroi de l’intestin et empêchent l’implantation des bactéries pathogènes (les mauvaises).

Elle empêche également la prolifération des champignons comme le Candida albicans.

Les bactéries intestinales sont très proches des bactéries pathogènes mais elles en ont perdu la vigueur.

Les cellules du système immunitaire présentes dans la paroi intestinale en se confrontant avec ces bactéries s’initient aux mécanismes de défense.

Les « bonnes » bactéries participent à l’éducation du système immunitaire.

Les bonnes bactéries, qui composent la flore, exercent un rôle important en favorisant l’équilibre entre les fonctions de défense immunitaire (lutte contre les agresseurs) et les fonctions de tolérance vis à vis des aliments.

Tout déséquilibre des flores buccales et digestives va entrainer un dérèglement du système immunitaire dans la mesure où leur rôle d'effet barrière est altéré.

La pollution des aliments par les pesticides et les produits chimiques de toute nature (engrais, colorants, additifs) entraine une réaction d’inflammation au niveau du système digestif.

Afin de neutraliser les substances dangereuses, notre organisme sécrète des radicaux libres qui, fabriqués en excès, vont alors s’attaquer aux cellules saines et léser la paroi intestinale.

La paroi va devenir perméable et laisser passer les molécules volumineuses qui à leur tour vont déclencher une réponse du système immunitaire.

Trop sollicité, il perd alors sa capacité à différencier ce qui est potentiellement dangereux de ce qui ne l’est pas.

C’est l’apparition des allergies et des intolérances alimentaires.

2/ l’immunité non spécifique ou immunité innée

Cette ligne de défense se met en place quel que soit l’agresseur, bactéries, virus, substances étrangères grâce : aux barrières mécaniques (Peau, muqueuses, cils, larmes), aux barrières chimiques (pH acide de la peau ou de l’estomac) et biologiques (rougeur, fièvre), aux cellules spécialisées dans la destruction des intrus.

Certains globules blancs parviennent rapidement sur les lieux, se collent à l’ennemi, l’absorbe et le digère.

D’autres cellules (les macrophages) assurent la destruction des gros déchets, le service de nettoyage.

D’autres encore appelés « Natural Killers » les « Tueurs naturels » sont capables de tuer de nombreux microbes, repèrent et attaquent les cellules anormales y compris les cellules cancéreuses, aux « antibiotiques » naturels produits par l’organisme.

Ce sont des molécules qui vont empêcher la multiplication des virus, des bactéries ou intervenir dans les réactions allergiques, aux « bonnes » bactéries présentes dans la flore buccale et intestinale.

Pourquoi renforcer nos défenses naturelles?

"Toute notre vie, nous devons défendre l'intégrité de notre organisme contre les influences délétères de notre environnement.

Il est fondamental de comprendre que le contenu de notre tube digestif fait encore partie de ce milieu ambiant.

C'est à ce niveau que nous sommes les plus fragiles, les moins bien protégés." (Dr Catherine KOUSMINE)

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Restaurer l’imperméabilité de la paroi intestinale

Cicatrisation

Il est capital de préserver l’imperméabilité de la paroi intestinale.

Un apport en Lactoferrine contribuera à la cicatrisation en cas d’inflammation.

La Lactoferrine a une action apaisante sur toutes les micro lésions de la paroi intestinale.

Protection de la flore

Les probiotiques (KEFYL) permettent de nourrir notre bonne flore.

Cet ont un ensemble de bactéries vont être reconnues comme non dangereuses et peuvent aider notre propre flore à accomplir toutes ses tâches.

Le retour à l’équilibre de la flore favorise le bon fonctionnement de toutes les cellules du système immunitaire qui se trouvent au niveau de la paroi intestinale.

Lutte contre l’inflammation

L’inflammation entraine la formation de radicaux libres, il faut donc un apport en antioxydants qui vont s’opposer à ces molécules dangereuses.

Les oméga 3, que l’on trouve dans les huiles et dans les poissons des mers froides (harengs, saumons) donnent naissance à des produits pouvant lutter contre les inflammations.

Il faut donc privilégier les huiles de noix, de colza (biologiques et de pressées à froid) ainsi que la consommation de poisson.

Les viandes rouges, à l’opposé, favorisent la formation de molécules inflammatoires.

En cas d’affaiblissement du système immunitaire, il faut réduire la consommation de viande.

Elimination des aliments à l’origine des allergies ou intolérances

Allergie et intolérance sont à différencier :

L’allergie est une réaction violente et inappropriée du système immunitaire face à une molécule en principe inoffensive (aliment, pollen, poils de chat, acariens).

Plus l’organisme se trouve confronté à cette substance et plus la réaction est violente.

Elle peut se manifester sous forme d’œdème, d’étouffement, d’urticaire et nécessite l’hospitalisation dans les cas les plus graves.

Il faut donc identifier l’élément responsable et éviter au maximum le contact.

L’intolérance est le plus souvent de type alimentaire.

Les symptômes sont moins violents : ballonnements, démangeaisons, douleurs et spasmes intestinaux, diarrhées ou fatigue intense.

Une perméabilité de la paroi intestinale qui laisse passer des molécules volumineuses est souvent à l’origine de ces intolérances.

Il faut donc reconstituer la paroi intestinale et, lorsque l’équilibre est rétabli, on peut progressivement réintroduire les aliments responsables.

Les intolérances les plus courantes sont le gluten des céréales et le lactose du lait de vache.

Apport des nutriments indispensables

La vitamine C

est un antioxydant majeur, elle s’oppose aux radicaux libres en excès.

Elle stimule l’activité de certains globules blancs, en première ligne dans la lutte contre les bactéries, et est indispensable à la synthèse des protéines qui permettent aux différentes cellules du système immunitaire de communiquer entre elles.

Elle a une action anti-allergique car elle favorise la dégradation des molécules produites lors d’une allergie (histamine).

Enfin, elle favorise la formation du glutathion, un antioxydant extrêmement puissant capable d’éliminer les toxiques et les polluants qui épuisent notre système immunitaire.

Les antioxydants

En plus de la lutte contre les radicaux libres, ils interviennent à de nombreux niveaux.

Au fur et à mesure du vieillissement, les radicaux libres libérés dans l’organisme entrainent une forme d’inflammation diffuse qui ne se traduit pas par un problème particulier mais par une fatigue qui résiste à tous les traitements.

La lactoferrine

La lactoferrine est une glycoprotéine naturellement présente dans le lait de la femme et dans différents fluides de l’organisme (sang, mucus, larmes, salive…)

Ce véritable « ingrédient santé », dépourvu de toute toxicité et de tout risque allergène, possède des propriétés antioxydante, antibactérienne, antivirale et immunostimulante.

La lactoferrine présente donc un intérêt majeur dans le traitement et surtout la prévention des infections microbiennes et virales. Enregistrer

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